Ô Rêve
- Je rêve ô utopie
D’une France unie
Aux odeurs auvergnates,
Qui ne soit pas ingrate
Envers les enfants de Marianne
Qu’il ne faut pas tous prendre pour des ânes.
- Je rêve et c’est mon droit
De dignité et de foi
Comme du frisson d’amour
Que j’espère encore et toujours.
Pardon si le je, j’emploie
Que je vous paraisse discourtois.
Mais comme dirait une certaine personne
De toi cela ne m’étonne.
- Je lis sur certains fronts
Ce mec là est un bouffon,
A son âge il rêve encore…
Et oui, c’est mon bonheur
Même si parfois c’est terrible à supporter,
L’amour l’amitié faut savoir savourer.
- Je m’aperçois ô combien est fat mon propos
En ce jour où tantôt
Le pape des pauvres est parti
Rejoindre Dieu , son ami.
Toutefois j’ai honte de ces chroniqueurs
Qui sans pudeur
Rabâchent qu’il a aimé un garçon,
Qu’avec les femmes il connu la fornication.
50 ans d’une vie au service des autres
Comme un humble apôtre,
Et l’on ne parle que du bouton qui fait tache.
Cela me fâche.
- Je rêve !? Je rêve que devienne réalité
Un monde d’amitié,
Où les religions ne se déchirent ;
Que dans l’amour on occulte le pire,
Pour ne garder que le meilleur
Sans âge ni couleur.
Je rêve d’un monde de tolérance
De coexistence.
Je rêve… sûrement naïvement
Parfois concupiscent
Sans être indécent.
C’est pourquoi on m’appelle : l’éternel adolescent.